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Plantes nuisibles

Les plantes nuisibles sont bien présentes dans notre environnement et peuvent devenir un sérieux casse-tête.

C’est pourquoi nous vous offrons des informations condensées sur cinq d’entre elles soit :

  1. Berce du Caucase
  2. Renouée du Japon
  3. Phragmite exotique
  4. Herbe à la puce
  5. Herbe à poux

Vous pourrez ainsi mieux les identifier et les éradiquer

Berce de Caucase

Berce de Caucase

La berce du Caucase (Heracleum mantegazzianum) est une plante très envahissante qui colonise rapidement divers milieux. Elle empêche les autres plantes de croître normalement ce qui a pour conséquence de diminuer la biodiversité des sites touchés. De plus, elle constitue un danger pour la santé publique, car sa sève est toxique et peut entraîner de graves lésions de la peau, similaires à une brûlure. Les toxines contenues dans la sève sont activées par les rayons ultraviolets.

Comment l’identifier:

  • Hauteur : de 2 à 5 m.
  • Floraison (Juin-Juillet) : fleurs blanches regroupées en ombelle de 20 à 50 cm de diamètre comprenant 50 à 150 rayons.
  • Tige : verte diamètre de 4 à 10 cm, taches bien définies et nombreuses de couleur rouge framboise à violet.
  • Feuille : divisée de 1 à 3 folioles, profondément découpées et dentées (50 à 150 cm)
  • ATTENTION : ne pas confondre la berce du Caucase avec la berce laineuse, une plante indigène qui n’est pas nuisible. 

Comment vous protéger :

  • Couvrir toutes les parties du corps par des habits protecteurs non absorbants.
  • Porter une attention particulière à la jonction des vêtements (poignets, chevilles, cou).
  • Protéger les yeux ou, au mieux, tout le visage avec une visière.
  • Laver les outils en contact avec la plante.
  • Enlever les vêtements et les gants utilisés en les retournant à l’envers et les laver seul.

Comment l’éliminer :

  • Couper les ombelles à la base de la tige florale et porter une attention à ne pas disperser les graines et les disposer dans un sac hermétique et résistant.
  • Arracher le plant en incluant le plus de racines possible à l’aide d’une pelle ou d’une bêche et éliminer les racines à une profondeur de 20cm sous la surface du sol.
  • Couvrir la surface des plants arrachés d’une membrane géotextile pour entraver la repousse.
  • Surveiller pour arracher et détruire toutes les repousses émergeant en périphérie de la zone couverte au cours des années suivantes.

Comment disposer des résidus :

  • Disposez des ombelles dans des sacs en plastique hermétiques et robustes puis exposez les sacs au soleil pendant un minimum d’une semaine pour détruire les semences. Ensuite, les jeter aux ordures.
  • Ne jamais jeter dans la nature des parties de la plante, des rhizomes ou de la terre provenant des opérations d’éradication.
  • Ne pas composter aucune des parties de la plante.

Pour plus d’informations, consultez :

Renouée du Japon

Renouée du Japon

La renouée du Japon (Polygonum cuspidatum, synonyme Fallopia japonica) est une plante originaire d’Asie. Comme elle croît rapidement, qu’elle est grande et qu’elle offre une floraison sous forme de panicules de fleurs blanches, elle peut paraître comme étant un choix intéressant pour l’horticulture. Cependant, puisque la plante s’avère être extrêmement vigoureuse, elle constitue un problème d’invasion pour la personne qui l’a aménagé sur son terrain tout en représentant un danger pour la biodiversité des sites touchés.

En effet, le système racinaire de cette plante peut s’enfoncer à 2 mètres dans le sol et s’étendre à plusieurs mètres de celle-ci. Un simple petit fragment de tige permet à un nouveau plan de pousser. Un fragment de la plante même s’il est recouvert de plus d’un mètre de terre, peut produire un nouveau plant et ainsi établir un peuplement. La plante peut aussi émerger d’une surface pavée.

Comment l’identifier :

  • Hauteur : de 2 à 3 m.
  • Floraison : (fin août à fin septembre) : grappes de fleurs blanches.
  • Tige : au début du printemps de couleur rougeâtre et creuse, qui ressemble à du bambou et qui tourne au vert durant la saison.

Comment ralentir sa progression :

L’éradication de la plante s’avère très difficile, il est toutefois important de limiter sa progression.

  • Ne jamais la planter ou la transplanter.
  • Ne pas la tondre ou utiliser d’outillage qui disperserait des fragments de la plante (débroussailleuse).
  • Pour un petit peuplement, arracher toute tige qui émerge du sol au début de la saison et prélever les rhizomes à 1 mètre autour, et ce, jusqu’à 2 mètres de profond.
  • Pour un peuplement bien établi, il faut affaiblir la plante par la coupe des tiges 2 à 3 fois de juin à août. L’opération doit être répétée durant quelques années.

Comment disposer des résidus :

  • Disposer de tous les résidus dans des sacs de poubelles résistants et les jeter aux ordures.
  • Ne jamais jeter dans la nature des parties de la plante, des rhizomes ou de la terre provenant des opérations d’éradication.
  • Ne pas composter aucune des parties de la plante.

Pour plus d’informations, consultez :

Phragmite exotique

Phragmite exotique

Le phragmite exotique (Phragmites australis) est une graminée vivace envahissante provenant d’Eurasie qui cause de graves dommages aux terres humides côtières et aux plages de l’Amérique du Nord. Au Québec, cette plante s’installe en monoculture dans les milieux perturbés. Elle peut se retrouver le long des fossés, sur les rives des plans et cours d’eau ou dans le secteur marécageux d’un terrain. Lorsqu’elle s’installe, elle remplace littéralement la flore naturelle en appauvrissant la biodiversité de l’écosystème touché.

Le phragmite exotique peut se reproduire par graines, mais il se multiplie aussi à l’aide de rhizomes et de stolons qui s’étendent de plusieurs mètres en quelques semaines. Il peut donc envahir très rapidement l’environnement.

Comment l’identifier :

  • Hauteur : jusqu’à 5 m.
  • Feuilles : Planes et de couleur vert à gris-vert lors de la saison de croissance et mesurent 1 à 5 cm de large.
  • Inflorescence : panicule touffue brune.
  • Tige : beige, cannelée et rigide, reste en place l’hiver

Comment ralentir sa progression :

L’éradication de la plante s’avère très difficile, il est toutefois important de limiter sa progression.

  • Éviter de laisser des terrains sans couvert végétal, plantez des végétaux à croissance rapide.
  • Portez une attention particulière lorsque vous permettez à un entrepreneur de décharger de la terre sur votre terrain. Si ce déblai provient de travaux de nettoyage de fossés, il se pourrait bien que la plante soit présente.
  • Si la plante est présente sur votre terrain, excavez pour retirer les rhizomes et plantez rapidement des végétaux à croissance rapide.
  • Si la plante est présente en grand nombre, il faut l’affaiblir par coupe répétée aux 2 à 3 semaines pendant l’été. Il est fort probable que vous ayez à répéter ce geste pendant plusieurs années. Très important de ramasser les résidus de coupe.
  • Il est aussi possible de déposer une toile de plastique noir sur le sol une fois les tiges coupées et la laisser en place pour la saison. Ceci a pour effet de les priver de soleil. Planter des végétaux à croissance rapide par la suite.
  • Si vous utilisez des herbicides, assurez-vous qu’ils respectent les normes en vigueur et que les conditions d’utilisation sont respectées.

Comment disposer des résidus :

  • Disposer de tous les résidus dans des sacs de poubelles résistants et les jeter aux ordures.
  • Ne jamais jeter dans la nature des parties de la plante, des rhizomes ou de la terre provenant des opérations d’éradication.
  • Ne pas composter aucune des parties de la plante.

Pour plus d’informations, consultez :

Herbe à la puce

Herbe à la puce

L’herbe à la puce (Toxicodendron radicans) est une plante vivace qui se trouve dans presque que toutes les régions du Québec. Cette plante est indigène en Amérique du Nord. Elle se caractérise comme une plante buissonnante de 20 centimètres à 1 mètre de hauteur. Elle peut aussi se présenter sous une forme grimpante dans le sud-ouest du Québec.

L’herbe à la puce peut densément croître dans des environnements très différents. On la retrouve en forêt ou en plein champ, au soleil ou à l’ombre, dans un sol sec ou humide, le long d’une route, d’un chemin de fer, d’une clôture, d’une rive ou une falaise.

Comment l’identifier :

  • ATTENTION : ne pas confondre avec l’herbe à poux
  • Hauteur : de 20 cm à 1 m.
  • Floraison (Juin ou Juillet) : grappe dressée de petites fleurs de couleur crème à jaune vert.
  • Feuille : feuille composée, alterne, grosseur variant de 8 mm à 55 mm

Couleur du feuillage :

  • Printemps : lustré et rougeâtre.
  • Été : vert
  • Automne : jaune, orange, rouge ou bronze.
  • Fruits : en Septembre, sous forme de grappe, blancs ou bruns, de la grosseur d’un poids.

Comment vous protéger :

  • Couvrir toutes les parties du corps par des habits protecteurs non absorbants.
  • Porter une attention particulière à la jonction des vêtements (poignets, chevilles, cou).
  • Protéger les yeux ou, au mieux, tout le visage avec une visière.
  • Laver les outils en contact avec la plante.
  • Enlever les vêtements et les gants en les retournant à l’envers et les laver seul.

Comment l’éliminer :

  • L’arrachage est plus efficace au printemps, suite à la formation des feuilles et lorsque le sol est encore humide.
  • Arracher le plant et ses racines en y incluant les rhizomes.
  • Détruisez les jeunes plants avant qu’ils produisent trop de racines.
  • Les nouvelles pousses peuvent être recouvertes d’un plastique noir pour les étouffer.

Comment disposer des résidus :

  • Disposer de tous les résidus dans des sacs de poubelles résistants et les jeter aux ordures.
  • Ne jamais jeter dans la nature des parties de la plante, des rhizomes ou de la terre provenant des opérations d’éradication.
  • Ne pas composter ni brûler aucune des parties de la plante.

Pour plus d’informations, consultez :

Herbe à poux

Herbe à poux

L’herbe à poux est une mauvaise herbe très répandue au Québec. Elle est présente de mai à octobre et meurt aux premières gelées à l’automne. À la mi-juillet, l’herbe à poux commence à fleurir et produit du pollen. Le pollen voyage dans l’air sous la forme d’une fine poussière et provoque des réactions allergiques chez les personnes qui y sont sensibles. C’est le cas de plus d’un million de Québécois, de juillet à octobre.

L’herbe à poux pousse surtout dans les sols peu fertiles. Elle se trouve principalement :

  • le long des rues et des trottoirs;
  • au bord des routes asphaltées;
  • sur les terrains vagues;
  • sur les terrains en construction;
  • sur les terrains industriels;
  • sur les terrains servant de dépôts à neige.

Comment l’identifier :

  • ATTENTION : ne pas confondre avec l’herbe à la puce
  • Hauteur : jusqu’à 1 m à maturité.
  • Feuillage : dentelé similaire à celui des carottes.

Schéma de l’évolution de la plante :

Comment l’éliminer :

  • Pour les petites surfaces, l’arrachage avant la libération du pollen s’avère très efficace (mi-juillet et mi-août)
  • Pour les grands terrains, il est préférable de tondre à la mi-juillet et à la mi-août.

Comment disposer des résidus :

  • Vous pouvez jeter aux ordures les plants arrachés ou coupés.
  • Ne jamais jeter dans la nature des parties de la plante, des racines ou de la terre provenant des opérations d’éradication.
  • Ne pas composter aucune des parties de la plante.

Pour plus d’information, consultez :